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Utilisez la peur à votre avantage, et ne la laissez pas prendre le dessus.

Vos enfants ont-ils peur du noir ? Vous avez peur des serpents ou des araignées ? Il y a de bonnes raisons à ces craintes communes. Les serpents et les araignées peuvent mordre dangereusement, et il est facile de se blesser dans l’obscurité quand on ne peut pas voir où on va. La peur est notre instinct naturel pour les choses dangereuses, et elle est là pour nous protéger. Il est très important, cependant, d’éviter que cette peur ne prenne le dessus. Voici trois façons d’empêcher la terreur de prendre le contrôle de vous.

Reconnaître la source de la peur

Les situations de survie comportent généralement certains éléments effrayants. Se perdre, faire face à des prédateurs et faire face à des blessures peuvent être des événements effrayants. Il est important de reconnaître le fait que nous ressentons de la peur et de déterminer si ces craintes sont raisonnables ou non. La peur rationnelle peut nous protéger, tandis que la panique peut nous mettre davantage en danger.

Au lieu de craindre que cela arrive, préparez-vous ! L’inconnu est effrayant, mais si vous savez reconnaître les animaux dangereux des autres, avez tout le matériel nécessaire pour vous repérer et une balise de survie, disposez d’une bonne trousse de soins, la crainte se réduit largement.

Depuis que je pratique la survie, j’ai grandement progressé dans tous ces domaines. Ainsi, j’ai passé des heures à apprendre, via des documentaires ou des livres, les habitudes des animaux que je croise lors des mes sorties. Entendre le brame d’un cerf ou, quand je suis allé aux Etats-Unis, le son d’un coyote est très surprenant. Si vous savez mettre un nom sur le son, vous savez d’emblée s’il y a un danger réel ou si vous pouvez vous rendormir tranquillement.

Comprendre la physiologie de la peur

Lorsque nous devenons stressés ou craintifs, nous sommes souvent à la merci d’un cocktail d’hormones et de produits chimiques qui circulent dans notre corps. Il est assez courant que cette bouffée d’hormones provoque la panique.

Cette peur effrénée est une réponse commune à la crise, et elle peut se manifester de plusieurs façons. Si vous paniquez, vous pouvez courir partout frénétiquement. Ou bien vous pouvez être paralysé par la peur et incapable de bouger. Vous pouvez même être submergé d’émotions, de cris, de pleurs ou de coups de fouet. N’importe laquelle de ces réactions pourrait vous blesser, et vous aurez alors une toute nouvelle série de problèmes.

Personnellement, le meilleur moyen que j’ai trouvé n’est pas d’ignorer de la peur, mais de m’y confronter. Ainsi, pour reprendre l’exemple des araignées, j’ai discuté avec des passionnés et mis sur mes mains d’affreuses espèces poilues (et dont la morsure n’était pas dangereuse) afin de mieux les appréhender.

Exploitez le pouvoir de la peur

Nos sentiments naturels de peur peuvent souvent nous éloigner des situations de vie ou de mort, mais le danger n’est pas toujours évitable. Quand une situation devient effrayante, vous pouvez utiliser cette peur pour vous aider à survivre. La peur peut nous distraire de la douleur et nous aider à rester plus alertes. Une montée d’adrénaline peut même donner de la force à une personne effrayée. Mettez la peur au travail, plutôt que d’en devenir la victime.

Je me rappelle en Asie où j’ai fait face à des pluies torrentielles. Pendant quelques secondes, j’ai été pris de panique car je me trouvais dans une zone facilement inondable, puis j’ai réalisé l’ascension la plus rapide de ma vie pour me mettre suffisamment en hauteur.

 

Florent

Article écrit par FLORENT

Guide touristique en été, moniteur de ski en hiver, je suis un fier Savoyard. Habitué des sorties en solitaire dans la nature, je m’aguerris en alpinisme et survie.

J’écris les articles de la catégorie Survie, une partie de ceux de rando et d’idées de voyages.