You are currently viewing Stage de survie : que vais-je apprendre durant la formation ?

En tant que passionné de survie, j’ai vite compris que pour progresser, il me fallait deux choses : des mentors et de la pratique. Capable d’offrir les deux, le stage de survie m’apparait aujourd’hui comme la meilleure alternative pour rapidement développer ses compétences.

Découvrons ensemble une liste d’apprentissages que vous ferez en survie.

L’orientation

Par le passé, j’ai souvent regardé l’émission de TV « Man vs Wild ». Si beaucoup de spécialistes dénoncent des trucages, une affirmation de Bear Grylls est importante à retenir : la survie, c’est avancer.

Si vous êtes perdu ou si vous fuyez lors d’une crise nationale, vous devez marcher vite et dans la bonne direction. L’orientation avec ou sans boussole est donc l’un des premiers apprentissages en survie.

De même, vous découvrez quelques conseils utiles pour avancer comme comment remonter un cours d’eau, comment franchir un relief, comment évoluer sans être à découvert…

Le couchage et le bivouac

Dans la plupart des stages de survie en France, comme ceux que l’on peut réserver via Funbooker, l’installation du bivouac et du couchage fait l’objet d’une grande attention.

Le bivouac comprend des conseils pour organiser son camp pour la nuit ou plusieurs jours, se protéger des animaux sauvages, créer des avertissements en cas de passage d’une autre personne, mais aussi arriver à allumer un feu.

Concernant le couchage, cumuler plusieurs mauvaises nuits de sommeil entraine de la fatigue qui peut être dramatique en survie. Si vous ne dormirez jamais aussi bien que dans un hôtel avec un lit King Size, un stage de survie sert à savoir comment placer son couchage, comment se réchauffer durant la nuit, comment éviter d’être au contact des animaux rampants ou limiter les dégâts des moustiques…

L’alimentation : chasseur et cueilleur

Avancer et dormir, c’est bien. Mais sans manger, le cycle ne durera que quelques jours. En survie, on se nourrit de deux façons : en cueillant des plantes et fruits comestibles et en chassant.

Les deux alternatives sont plus compliquées qu’elles ne le paraissent. Seule une connaissance approfondie de votre terrain vous permet de savoir quelles plantes peuvent être mangées et quelles plantes sont nocives pour le corps humain.

Concernant la chasse, le stage de survie n’est pas une sortie en carabine. Comme un vrai aventurier, vous apprenez à lire les traces des animaux, à créer des pièges, mais aussi à confectionner des armes artisanales ou à transformer votre prise en repas appétissant.

Les soins

En survie, il faut savoir vivre avec la douleur. Cependant, si la douleur, à un certain niveau, se supporte, votre corps n’est pas invincible. N’oubliez jamais qu’une plaie même minime dans des territoires très humides peut vite devenir un danger fatal.

Lors d’un stage de survie, un bon mentor enseigne comment faire un bandage, comment réagir face aux morsures de serpent et d’insecte, comment se créer une attelle… C’est dans les stages de survie axés « commando » que j’ai découvert les meilleurs conseils sur cette partie.

Choix du stage de survie : plusieurs niveaux et objectifs

La démocratisation des stages de survie entraine un public plus large. Au départ, il n’y avait que des personnes comme moi, habituées à la nature, avec les bases de la survie et souhaitant progresser. Aujourd’hui, un citadin qui a horreur de la rando peut se faire un stage de survie « pour tester ses limites ».

Pour ne pas être déçu, je vous conseille de vous assurer avant que le stage convient à vos attentes et vos envies. Certaines activités ressemblent à du camping sauvage et à quelques leçons sur la nature, quand d’autres requièrent un mental d’acier et un physique d’athlètes.

Pour faire votre choix, lisez bien les objectifs du stage, les missions, les avis (si vous en trouvez), mais aussi le lieu du stage et les références de votre guide.

 

Florent

Article écrit par FLORENT

Guide touristique en été, moniteur de ski en hiver, je suis un fier Savoyard. Habitué des sorties en solitaire dans la nature, je m’aguerris en alpinisme et survie.

J’écris les articles de la catégorie Survie, une partie de ceux de rando et d’idées de voyages.